Publié le par Hélène R. dans les rubriques Dérivations existentielles, Poésie, Prose

Détresse/d’être, est-ce ?

Je n’ai jamais rien rencontré de vrai que la folie des gens.

Il n’y a pas de prophète, il n’y a que des mots qui résonnent dans les esprits en quête d’une identité, il n’y a que des ego qui se battent pour pouvoir se sentir légitimes d’exister.

Dans quelle boîte faut-il que je me range pour plaire au plus grand nombre, pour m’adresser en souriant à mon élite désignée ?

Il n’y a pas de destin humain, il n’y a que l’accablante certitude que nous allons mourir après avoir vécu dans le hasard le plus parfait, un événement en entraînant un autre, si ça n’était pas arrivé, quelque chose d’autre à la place serait arrivé.

Il y a ceux ou celles qui refusent fermement l’amour, parce que l’amour devient routine et qu’ils se sentent dépossédés.

Il y a aussi ceux ou celles qui suivent désespérément l’amour, parce que l’amour devient complet et qu’ils se sentent sécurisés.

Il n’y a pas de solution absolue à la misère, dans les oreilles de Dieu traîne la poussière que des années d’imprévus y ont laissé, Dieu a fermé ses paupières pour s’endormir sur une œuvre achevée.

Alors bien sûr il y a l’Art et la Nature et la Liberté. Oui mais surtout il y a la chair qui attend d’être dévorée, le Sexe et le Pouvoir comme atouts fiers de notre société.

Cut the bullshit I just wanna be myself, I don’t wanna be part of the mess I just wanna live my life cause it’s the last, and then it will all go away, all the lies, especially those that people say to help, all the illusions of future happiness, nobody will ever be perfect.

Quelqu’un sait où il va ; quelqu’un sait ce qu’il fait ?