Publié le par Hélène R. dans les rubriques Amour, Mémoire du corps, Poésie, Prose

« Ne te sens pas coupable de te laisser tenter,

ma décision était à craindre, j’aspire à t’embrasser.

Puis ma peau frôle la tienne, frissonnant sous les lignes que tes belles mains dessinent,

absorbée et confuse j’avance ma bouche à ton oreille et murmure.

Mon souffle est chaud et parfumé, ton étreinte se resserre et une tension s’élève, elle envahit la pièce jusqu’à nous confiner dans un espace restreint.

Tu penses à elle, pourquoi ?

Mes lèvres effleurent ton visage qui rougit légèrement,

j’ai l’envie affolante d’arracher tes habits et de te détourner de ta loyauté mensongère, de réduire tes choix qui se bousculent en vain, à l’assouvissement de ton désir sincère.

Tu l’aimes ? Aimons-nous nous aussi clandestinement, soyons amants, délimitons cet instant de délicieuse faiblesse dans un espace hors de tous temps,

embrasse-moi. »