Publié le par Hélène R. dans les rubriques Dérivations existentielles, Poésie, Prose | 825 vues

Je me rappelle quand l’atmosphère n’était pas encore empoisonnée, du moins j’essaie ; à l’époque un regard suffisait à faire rougir les braises. Les monstres dormaient paisiblement dans leur placard avant, ils ne s’attaquaient pas aux rêves à venir ; il ne dévorait pas les piliers qui soutenaient nos croyances. Aujourd’hui les autres meurent de maladies, et […]


Publié le par Hélène R. dans les rubriques Mémoire du corps, Prose | 827 vues

Avant tu riais

Je suis morte, je ne le savais pas. J’ai pensé pouvoir m’endormir et oublier, fumer et boire jusqu’au matin béni enfin où la douleur aurait cessé de frayer son chemin à travers mes artères au rebord de mes yeux aux confins de mon âme, j’ai pensé être un héros que rien ne blesse et continuer […]


Publié le par Hélène R. dans les rubriques Dérivations existentielles, Mémoire du corps, Prose | 760 vues

On a le droit d’être heureux !

On a peur de rien lorsqu’on est un enfant, à part du noir, des mauvaises notes à l’école et de la réaction des parents, des animaux effrayants, parfois des vampires, sorcières, fantômes, et autres monstres malicieux, d’autres fois des piqûres, des médecins et arracheurs de dents ; et souvent de la solitude et du manque […]


Publié le par Hélène R. dans les rubriques Amour, Mémoire du corps, Poésie, Prose | 768 vues

« Ne te sens pas coupable de te laisser tenter, ma décision était à craindre, j’aspire à t’embrasser. Puis ma peau frôle la tienne, frissonnant sous les lignes que tes belles mains dessinent, absorbée et confuse j’avance ma bouche à ton oreille et murmure. Mon souffle est chaud et parfumé, ton étreinte se resserre et une tension s’élève, elle envahit la pièce jusqu’à nous […]