Publié le par Hélène R. dans les rubriques Amour, Poésie

2013

L’angoisse des choix irrémédiables,
La pile des livres qui jaunissent,
Le monde dont je n’ai plus conscience
Et les hommes en ciment
qui m’alourdissent.
Les ondes brouillées de l’avenir,
La casse chutée de mes mains gauches,
Toute la colère muette encore
Et les hommes décidément
qui m’assoupissent.
Et les caprices et les phobies et les images qu’on s’imagine,
Les mouvements maintenus à terre,
La nuit les aventures imaginaires
Et cet homme et son cœur-machine
qui m’abrutissent.